Est ce que le film Métropolis peut être classe dans les œuvres d art au même titre qu un tableau ou une sculpture ? Pourquoi ? faites des liens avec d'autres œu
Art
Anonyme
Question
Est ce que le film Métropolis peut être classe dans les œuvres d art au même titre qu un tableau ou une sculpture ? Pourquoi ? faites des liens avec d'autres œuvres Ét dites votre opinion
1 Réponse
-
1. Réponse maudmarine
Métropolis est l'un des premiers films de cinéma expressionniste et il se caractérise par plusieurs choses. L'effet le plus commun est celui du clair-obscur qui, avec l'aide d'autres éléments, crée une certaine angoisse chez le spectateur. Le clair-obscur consiste à laisser beaucoup de place à l'inconnu à l'écran. En d'autres termes, on peut parfois retrouver plus d'endroits ombragés que clairs et lumineux. Cela a pour effet d'accentuer la dramaturgie. C'est une forme fine et complexe dont les décors sont plus travaillés. On utilise d'avantage de décors naturels qui sont d'ailleurs tournés en studio avec sa ville futuriste. Les personnages évoluent dans un univers social assez particulier, on se croirait d'ailleurs dans un monde cauchemardesque qu'on ne peut voir que lorsque l'on est endormi. Bien sûr, l'usage du clair obscur, des décors exagérés, de la musique et des angles de prise de vue sont tous des procédés qui amplifient ce sentiment d'irréalité. Ces amplifications sont comparables à "Nosferatu", ou "Docteur Mabuse".on remarque rapidement que l'histoire se déroule à l'intérieur d'une grande ville futuriste qui n'a absolument rien de réelle. Dans ce film, dès les premières images, on sent l'angoisse et l'amertume que la première guerre mondiale a laissé aux allemands avec cette scène qui nous présente un changement de quart des employés de la ville souterraine qu'on appelle aussi la cité des travailleurs. C'est là que les hommes qui ne font pas partie de la bourgeoisie passent leur vie à travailler sans arrêt. On remarque ,dès leur arrivée dans la ville que les décors sont très exagérés. À elle même, la ville semble montrer une certaine autorité envers les travailleurs. Tout est trop grand, prenons par exemple la ville souterraine dans laquelle les pentures, les bâtiments et les poutres sont tous très grands. Je dirais que l'une des grandes caractéristique de l'univers social de Metropolis est la vision que Lang nous apporte de l'autorité. Autant avec des personnages comme Joh Fredersen, le père de Freder, qu'avec son nouvel assistant. Ce sont deux personnages qui nous rappelle énormément le nazisme qui apparaîtra quelques années plus tard. « […] la thèse soutenue par les Kracauer, Courtade et autres qui considèrent Metropolis comme un film nazi