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Question

bonjour, je voudrais un commmentaire composé sur le poème de Claude Roy "encore un jour",s'il vous plaît pour aujourd'hui,merci​

1 Réponse

  • Réponse :

    Un poème lyrique, émouvant, discret. Evocation de l'être absent, mort peut-être et le temps qui s'éternise.

    Le temps apaise -t-il l'absence ou la ravive-t-il ?

    I. Une absence interminable

    - Le vers refrain et anaphorique : "Encore un jour "

    - le champ lexical du temps

    - contemplation devant la mer et joie qui s'envole

    II. La présence de l'autre

    - des interrogations

    - un souhait ardent :

    Et tu serais entre mes bras

    Ma bien lointaine ma tant lasse

    Ma très absente et toujours là

    - comment retrouver l'autre au-delà de la mort ?

    Il faudrait convenir d'un signe

    Pour s'appeler de vie à mort

    Un mot de passe entre les lignes

    Un fil lancé de bord à bord

    Explications :

    Encore un jour

    Encore un jour où je t'attends

    Où je m'accrois et me découvre

    Au gré de l'hôte intermittent

    Et des portes que ferme et ouvre

    Le temps en moi passant le temps

    encore un jour encore un ciel

    Vole un oiseau qui ne sait pas

    L'aveugle absence et le noir miel

    qui se mûrit dans notre en-bas

    Encore un jour et son soleil

    La mer se déchire à l'avant

    Mais à l'arrière l'écume veille

    Et recoud vite l'océan

    Un jour perdu joie qui s'envole

    Et qui s'en va sans rien donner

    Où est le nord sur ma boussole

    Compte sur tes doigts les années

    Il faudrait convenir d'un signe

    Pour s'appeler de vie à mort

    Un mot de passe entre les lignes

    Un fil lancé de bord à bord

    Il faudrait le dire à voix basse

    Et tu serais entre mes bras

    Ma bien lointaine ma tant lasse

    Ma très absente et toujours là

    Combien de temps nous faudra-t-il

    Pour retrouver nos jours perdus

    Comme un parfum qui se faufile

    Si j'ouvre un livre déjà lu

    Vent qui me joue vent décevant

    Partagerons-nous notre mort

    Ainsi du lit et des draps blancs

    Où l'autre et l'un glisse un seul corps

    A chaque jour suffit sa peine

    Claude Roy

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